Le mois dernier, nous étions invités à une dégustation de vins blancs organisée par l’AQAVBS. Nous avons ainsi eu l’occasion de déguster et de comparer près de cinquante vins blancs différents, allant de 10.00$ à 50.00$, avec une majorité de situant entre 15.00$ et 25.00$. C’est très utile, car ça nous permet de découvrir un maximum de vins dans un temps record.
Mais l’exercice se révèle un peu périlleux et ingrat pour les vins. Nous devons nous en faire une idée rapidement, en une ou deux gorgées (recrachées) et rédiger un bref commentaire, avant de passer au vin suivant. Nous passons une minute et demie à deux minutes par vin. Le contexte n’a rien à voir avec le plaisir méditatif de boire une bouteille tranquillement, d’apprécier son évolution au fil des verres, de voir comment le vin accompagne le repas, etc. Ici, nous avons pour ainsi dire droit qu’au premier verre, rapidement et sans nourriture. Notre appréciation d’un vin est donc partielle. Sans compter le fait que les vins se retrouvent inévitablement comparés les uns aux autres, et que le vin qui précède influence notre appréciation de celui qui suit, etc.
Si je partage ce préambule, c’est pour contextualiser un constat que j’ai réalisé lors de cette dégustation : en matière de vins blancs, petits prix ne riment pas avec petits vins. Les vins autour de 15.00$ offrent les meilleurs rapports qualités-prix. Ils sont certes plus simples que les vins à 25.00$ et plus. Mais le peu qu’on gagne, en richesse, en complexité et/ou en finesse n’est pas justifié par ce qu’on doit payer en plus. Peut-être que les vins plus chers s’éventent moins au fil de la soirée et accompagnent-ils mieux le repas ? Mais dans le contexte imparfait, mais fort butile, de dégustation décrit ici, les vins blancs à moins de 20.00$ se présentent comme les meilleurs rapports qualité-prix.
En voici une sélection :
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